Behind the window.
Il aimait se retrouver seul, à laisser aller ses pensées, sans savoir à l'avance à quoi penser, derrière une fenêtre du dernier étage de ses appartements.
Il voyait la cime des arbres de la forêt, celles des mines au coeur, de la fumée des carrières qui noircissait le ciel. C'était l'hiver, et pourtant, la douceur de la température et le peu de vent laissait une certaine gaieté dans les rues avoisinantes, au pied du palais. Dans les maisons, les fenêtres étaient entrouvertent : des couples se chamaillaient, des enfants se disputaient des jouets, des couples s'enlaçaient quelque soit l'âge...
Il écoutait la pluie s'écouler sur le carreau, comme ses propres larmes intérieures, celles que son corps dissimule.
Il porta sa main comme une promesse faite au ciel sur la vitre et pria. Les mots ne lui venaient pas, mes ses pensées les remplaçaient. Il caressait irréellement ce ciel. Il frolait les gouttes, il touchait quelque chose d'invisible, d'insaisissable.